La confection de tapis est originaire des steppes. L’art de nouer les tapis remonte à l’époque des premiers vêtements soit plusieurs milliers d’années.
Les premiers tapis de l’histoire, originaires des steppes
Ce sont les peuples nomades d’Asie centrale qui ont été les premiers à les confectionner pour se protéger du froid pendant les rudes hivers. Les tapis persans étaient donc tissés avec de la laine obtenue à partir de la fourrure des troupeaux de moutons et de chèvres.
Le tapis ancien est d’une excellente qualité comparé à ceux que l’on trouve de nos jours. Le Pazyryk découvert en 1947 en Sibérie en est la preuve avec sa densité de 360 000 nœuds par mètre carré. Les motifs de rosette, de cerfs et de guerriers à cheval laissent supposer que le tapis a été fabriqué en Arménie ou en Perse vers 400 av. J.-C..
Les origines du tapis noué à la main se sont en effet largement développées dans cette région du globe. La Perse et l’Inde sont deux pays à la pointe de la manufacture à une époque plus récente (XVIème siècle). Le Gaddeh indien date de cette époque où le commerce du tapis oriental est à son apogée. Mais ce sont les Perses qui ont donné au tapis ses titres de noblesse faisant d’eux des denrées rares et inestimables dans toutes les grandes cours européennes et asiatiques.
Les tapis d’Orient, le début des tapis décoratifs
La technique de nouage a évolué au cours des siècles et une autre zone géographique s’est démarquée du Moyen-Âge jusqu’à nos jours. Les motifs représentants le quotidien local sont l’apanache des peuples nomades berbères des pays du nord de l’Afrique. Les styles les plus répandus sont les tapis persans, afghans, pakistanais, baloutches.
Les tapis d’Orient font partie désormais des collections de tapis anciens et authentiques qui valent leur pesant d’or dans le commerce. Il s’agit bien de plusieurs techniques de nouage originales qui vont devenir des produits d’importation de luxe et qui vont orner des demeures européennes en tant que tapisseries murales ou tentures.
