Pour éviter de se faire arnaquer, il vaut mieux être capable de reconnaître les différents styles et les critères qui impactent les prix des tapis persans.
Les éléments qui impactent le prix d’un tapis persan
Le prix d’un tapis persan peut varier en fonction de plusieurs paramètres :
- Son format : un « ghali » (de grandes dimensions), un « dozar » (environ 140*200 cm) ou un « kenareh » (environ 80*250 cm) sont les formats les plus courants.
- Sa matière de fabrication : certaines fibres sont plus recherchées que d’autres comme la laine d’agneau ou la soie. Cette demande plus importante suffit à doubler la valeur d’un tapis.
- Ses motifs : Le boteh (le motif basique), la rosace, l’étoile à huit branches ou encore des figures géométriques sont assez courantes. Les pièces qui proposent des scènes de jardin ou des décors symboliques sont très onéreuses.
- Son origine : L’artisanat persan est représenté par un grand nombre de régions du monde (Irak, Turquie,….). Chaque communauté a son propre style. Les tapis réalisés par les nomades à la main sont des produits uniques et valent cher.
- Sa technique : un tapis noué à la main est d’une plus grande valeur qu’un tapis tissé sur un métier. Le type de nœuds réalisé a aussi son importance.
Comment connaître le prix juste d’un tapis persan ?
Les prix du marché varient de 800 euros à 18000 euros. Toutefois, deux tapis de même fabrication utilisant la même qualité technique peuvent doubler de prix en raison de l’expression artistique. Ce paramètre élève le tapis persan au rang de l’Art.
Pour bien comparer les prix, il faut toujours se référer à un tapis de même style. Par ailleurs, il n’est pas possible de comparer, un tapis noué par des nomades avec un tapis sorti d’un atelier, même si les techniques et les matériaux utilisés sont exactement les mêmes. La valeur du tapis est conditionnée par la durée et les conditions de travail.
